Les Chroniques de la Fine Lame

[HRP] Je vais vous présenter les Chroniques de la Fine Lame, qui retraceront les péripéties d'une jeune sacrieuse qui aurait voulu changer le monde à sa façon . [/HRP]


Il est une légende dans les montagnes du nord qui raconte l'histoire d'un monstre semi-humain, semi-immortel . Un monstre dont les blessures feraient couler le sang d'un corps où celui-ci abonde jour après jour .


Nous sommes au Septième Siècle de l'ère des Dragons et comme chaque soir au crépuscule, le peuple des ombres apparaît sur la paisible contrée que peut-être Amakna de jour . Ce n'est pas un hasard si, la nuit tombée, les bons habitants des contrées rentrent dans leur chaumière avec empressement . En effet, une fois les gardes d'Amakna endormis, plus rien ne protège les pauvres vagabonds, les voyageurs et les aventuriers du dimanche .

Avec le coucher du protecteur des innocents, certaines créatures apparaissent . Or, dans cette partie de l'Amakna, une des demi-filles du Craqueleur Légendaire avait pris pour habitude de sortir de son berceau vital que constituait les plus belles facades de la montagne . Celles-ci étaient sans doute les plus belles car incrustées de toutes les pierres que les dieux auraient su créer .

Au coucher du dieu-soleil, lorsque la vie apparaôt d'une couleur nâcrée et orangée, les derniers vieillards des mines des montagnes du Nord pouvaient observer un spectacle des moins réconfortants ...
En effet, une ombre, telle le ouassingue sous le tapis de terre, se propageait rapidements au-delà des murs . Seule une vue autre que mortelle, celle d'un maître du temps capable de ralentir son mouvement, pouvait distinguer les pas de celle que l'on nommait dans la région, Princesse des Roches .

Celle-ci avait reçu comme don de son père une paire de dagues des moins courantes : sculptées dans les os même du Captain Chafer, un des plus valeureux squelettes après Ogivar Scarlarcin, elles pouvaient pénétrer le plus résistant de tout les matériaux et en sortir presque aussitôt, une fois les organes déchirés de l'os affûté .

Le seul moment où tous pouvait la voir était des plus fatidiques : en effet, elle n'avait pour passe-temps que celui d'éliminer lâchement les pauvres vagabonds qui n'avaient point trouvé de toit en leurs sautant dessus avec agilité, elle savait précisément où insérer ses dagues dans la victime qui s'écroulait généralement dès le premier coup . Chaque nouvelle victime était un plaisir pour elle, car une nouvelle technique s'imposait pour chacune .



[HRP] Petite ébauche de chronique, j'en réaliserais sûrement d'autres, merci de m'informer des points à revoir [/HRP]